Cimetière Allemand
- 5.0
- Cimetière militaire
- Saint-Privat-la-Montagne
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A propos de : Cimetière militaire Cimetière Allemand à Saint-Privat-la-Montagne
Tags: Cimetière militaire,
Les derniers avis :
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Daniel.O5 / 5Le 17/11/2020 à 13:19
SIMPLEMENT POUR NE PAS QU'ON LES OUBLI La bataille de Gravelotte (pour les Français) ou de Saint-Privat (pour les Allemands) qui se déroula le 18 août 1870 à l'ouest de Metz. La bataille s’ouvrit par un pilonnage de la place de Ste-Marie-aux-chênes par l’artillerie du Corps de la Garde, suivi par un assaut de cette même ville par la 1ère brigade de la Garde et la 47ème brigade saxonne. Le 94ème infanterie de ligne, très éprouvé, fut contraint d’évacuer la cité peu après 15.00h mais continua de résister sur les pentes de la hauteur de Saint-Privat, supporté par le 100ème infanterie de ligne, de la 1ère division. Vers 17h00, le XIIème Corps Saxon commença son assaut sur Roncourt, tenu par les 4ème et 10ème infanterie de ligne et le 9ième bataillon de chasseurs, tous appartenant à la division du général Tixier. Durant deux heures, la bataille fit rage autour de la ville. Pendant ce temps, le Corps de la Garde Prussienne, soutenu sur son flanc bord par l’infanterie saxonne, se lançait dans une offensive massive contre les hauteurs de Saint-Privat. La 1ère Division de la Garde mena l’attaque dans la zone de Ste-Marie-aux-chênes avec la 1ère Brigade (1er et 3ème régiment de Gardes à pieds) alors que la 2ème Division attaqua plus au sud. Les assauts de ces deux divisions échouèrent dans un bain de sang. Stoppée nette par le feu nourri délivré par les chassepots, l’infanterie prussienne se retrouvait clouée au sol, à 700 mètres des lignes françaises. Dans une tentative de renouveler l’assaut à 18h00, la 2ème Brigade de la Garde (2ème et 4ème régiments de gardes à pieds, et Fusiliers de la Garde), gardée jusqu’alors en réserve, fut envoyée pour combler l’espace entre les deux divisions, et subit le même sinistre sort que les autres. Alors que le soleil commençait à disparaître à l’horizon, la puissance artillerie prussienne, composée de l’artillerie de la Garde et du Xème Corps débutait un pilonnage en règle des lignes françaises disposées autour de Saint-Privat, jusqu’à 19h00. Vers la même heure, la ville de Roncourt tombait aux mains des Saxons qui commencèrent à pousser vers le sud, faisant pression sur le flanc droit français. L’infanterie française, à découvert sur le plateau, subissait d’énormes pertes, et la majorité des divisions atteignirent leur Seuil de Fatigue (en termes de jeu). Vers 20h00, les Saxons atteignirent les faubourgs de Saint-Privat, alors que la Garde Prussienne reprenait son offensive, forçant les restes d’un VIème Corps français désintégré à se replier vers les bois. La division des Grenadiers de la Garde, envoyée trop tard pour supporter le flanc droit du VIème Corps, infligea alors de lourdes pertes à l’ennemi mais elle dut, elle aussi, se résigner à retraiter, laissant à des Prussiens épuisés le contrôle total de la route de Verdun.